Arc System Works revient avec un jeu sur commande mettant en scène les personnages de Dungeon & Fighter Duel. Passé maître de la discipline depuis Dragon Ball FighterZ, le studio japonais a t-il réussi de nouveau à donner vie à une série dans un titre de baston ?
Difficile de trouver un studio plus en vue que Arc System Works lorsqu’il s’agit d’adaptation de franchises populaires aux mécaniques des jeux de combat. Les commandes pleuvent et les sorties se succèdent. Comment DNF Duel parvient-il à se démarquer ?
Une profession, une arme, une torgnole
Une quinzaine de combattants sont disponibles dès le début et au lieu d’un nom, c’est leur boulot qui est mis en avant : Crusader, Inquisitor, Ranger, etc.. Pas de surprise sur la marchandise lorsque l’on sélectionne un personnage.
Une fois lancé, c’est ce que tout joueur est en droit d’attendre d’un titre d’Arc System Works : graphismes soignés, rythme nerveux, bande sonore bien pensée… Niveau modes de jeu : entraînement, arcade, histoire, survie… le lot habituel.
Absolument aucune surprise, ce qui n’est ni négatif ni positif. Le jeu en ligne a lui adopté le netcode rollback plébiscité par les joueurs et offre des affrontements de qualité jouables même à forte latence.
Comme un air de déjà-vu
Les mécaniques de combat sont elles aussi dans l’air du temps : accessibles pour les novices et suffisamment compliquées pour que les plus aventureux trouvent de quoi assouvir leur soif de compétition. Deux mécanismes sortent du lot :
- Éveil : Donne un boost unique à chaque combattant (vitesse, dégâts,…) ainsi que la possibilité de déclencher une attaque spéciale lorsque la santé du joueur tombe à 30%
- Conversion : Permet au joueur de sacrifier sa barre de récupération en échange du remplissage de la barre de PM et de l’annulation de n’importe quel coup
Est-ce pour autant suffisant ? Bien que doté d’atouts non-négligeables qui donnent de la profondeur au jeu, difficile d’y passer quelques heures sans comparer DNF Duel avec Granblue Fantasy: Versus, précédente commande passée à ASW. Et ce n’est pas seulement le gameplay, mais le jeu dans son ensemble qui donne malheureusement un goût de déjà joué assez tenace.
Divertissant
Tout comme GBVS, passé la première dizaine d’heures de jeu, on se surprend à tourner en rond et l’apprentissage des enchaînements plus avancés ne parvient pas véritablement à retenir autant l’attention qu’un Dragon Ball FighterZ. Pourtant, l’atmosphère générale est plaisante, l’univers attirant, le soin porté aux animations incontestable et l’expérience générale satisfaisante, même si la flamme s’éteint malheureusement un peu trop tôt.