Après presque 20 ans d’attente, Dragon Ball: Sparking Zero ressuscite le combat en arène 3D, initialement popularisé par Budokai Tenkaichi 3. L’action est rapide et frénétique, et avec l’ajout des arcs de Dragon Ball Super, les fans ont de nouvelles histoires à découvrir.
Pourtant, malgré la nostalgie et les visuels impressionnants, le gameplay devient rapidement répétitif et manque de profondeur.
Un poil mou
Le jeu conserve le format typique des jeux Tenkaichi, où deux combattants s’affrontent dans une arène ouverte pleine de structures destructibles. Les personnages disposent d’un éventail d’attaques physiques et d’attaques basées sur le ki, avec des techniques emblématiques comme le Kamehameha, le Final Flash, et la Bombe Spirituelle. Visuellement, Sparking Zero brille, notamment grâce aux animations fluides et aux petites séquences ajoutées lors des attaques ultimes, qui captivent vraiment. Par exemple, le Kamehameha à bout portant d’Ultra Instinct Goku (Sign) est un régal visuel.
Cependant, le plaisir s’effrite rapidement, car chaque personnage partage le même schéma de contrôle de base. Les attaques à courte portée, les petites explosions de ki, et les coups spéciaux se réalisent tous de manière similaire, ce qui conduit à des combats répétitifs. Bien que les batailles soient excitantes au début, la simplicité du système de combat devient vite lassante, et le jeu manque de profondeur tactique.
Modes de jeu
Episode Battle, le mode solo principal, permet aux joueurs de revivre les moments clés de la saga Dragon Ball à travers les yeux des personnages, avec des cinématiques entre chaque combat. Ces scènes, bien que divertissantes, sont souvent de simples images fixes accompagnées de voix off, ce qui nuit à l’immersion. De plus, quelques pics de difficulté incohérents rendent l’expérience frustrante, notamment lors de combats contre des ennemis puissants comme Grand singe Vegeta, qui peut encaisser des combos sans broncher et ensuite riposter en réduisant rapidement les points de vie du joueur. Cette répétition devient vite fatigante, d’autant plus que perdre un combat impose de regarder des scènes non-sautables avant de retenter.
Y’a foule
Le jeu inclut des personnages issus de toute la série Dragon Ball, avec un nombre impressionnant de 181 combattants jouables. Cependant, ce chiffre est artificiellement gonflé par la présence de nombreuses variations des mêmes personnages, comme les 19 versions de Goku, qui incluent ses différentes transformations, formes enfantines et fusions. D’autres personnages comme Vegeta, Gohan et Trunks souffrent également de cette surcharge, ce qui diminue la variété perçue du roster. Même si chaque version de personnage possède des combos et mouvements spéciaux légèrement différents, le manque de diversité dans les commandes finit par donner l’impression de jouer aux mêmes personnages.
En ligne
En ligne, le jeu propose des combats multijoueurs, mais avant la sortie officielle, l’accès à ces matchs était limité, et les quelques tentatives réussies ont été entachées de ralentissements. Cela pourrait varier une fois que la base de joueurs sera plus large. Sparking Zero propose également un mode Custom Battle, permettant aux joueurs de créer leurs propres scénarios avec des scènes personnalisées avant et après les combats. Bien que cette idée soit intéressante en théorie, la liberté créative est fortement limitée par l’absence de dialogues libres, contraignant les joueurs à choisir parmi une liste prédéfinie de phrases. Cette restriction freine considérablement la créativité et réduit l’attrait du mode.
Test réalisé sur PC (Steam) avec une clé offerte par GamesPlanet.