Capcom remet le couvert avec une compilation de titres rétro qui ressuscitent certaines des meilleures heures de la baston en 2D. Est-ce pour autant une réussite ?
Après le succès de la Street Fighter: 30th Anniversary Collection, Capcom a bien compris qu’il y a des joueurs en quête de nostalgie qui sont prêts à acheter des titres à l’ancienne. Après Megaman et le Beat Em ‘Up Bundle, Vampire Savior/Darkstalkers est à l’honneur dans la Capcom Fighting Collection et possède un certain nombre d’atouts.
10 jeux pour les gouverner tous
Un total de 10 titres est offert, et la moitié d’entre eux sont les différents épisodes de Darkstalkers (Vampire au Japon). Ce qui en fait d’office une collection dédiée aux fans de la série de monstres fantastiques. Les autres pourront se rabattre sur l’excellent Super Gem Fighter Mini Mix, du Street Fighter avec personnages en SD, mais également Super Puzzle Fighter II Turbo ou encore Hyper Street Fighter 2.
Plus surprenant, la présence de titres comme Cyberbots, ou des machines se la collent, ou encore Red Earth, aux graphismes toujours aussi incroyables pour l’époque.
Du bon donc, avec des titres qui méritaient pleinement d’être mis à disposition des joueurs sur machines modernes.
Les petits plus de la Capcom Fighting Collection
Capcom ne se contente pas de simplement fournir une émulation de ses jeux rétro et fourni du multijoueur avec netcode rollback, différents modes d’affichage ainsi que (et surtout) un mode musée présentant de sublimes illustrations et croquis pour chaque franchise, sans oublier des thèmes musicaux musicaux légendaires.
Ce qui pèche
Bien que représentatif de l’époque bénie de Capcom, où l’éditeur y allait à fond et faisait preuve d’une créativité à toute épreuve, on regrette un peu la pléthore de Darkstalkers qui auraient pu laisser la place à au moins un ou deux noms différents. Bien que fans incontestés de cette série chez ExoBaston, les différences entre chaque opus, parfois minimes, ne justifiaient pas vraiment leur ajout systématique.
La qualité du jeu en ligne reste également discutable, sachant que les problèmes de lag étaient omniprésents presque à chaque affrontement.