La suite de God of War est enfin là ! Battant record sur record, l’épisode Ragnarök rencontre un succès fulgurant. Alors, mérité ?
Rougir n’est pas à l’ordre du jour
À la sortie du premier volet, les éloges pleuvaient (et chez Exo aussi, voir notre test de God of War). Un chef-d’oeuvre après lequel il est difficile de passer mais les petits gars de chez Santa Monica Studio n’avaient pas dit leur dernier mot.
L’histoire principale, se déroulant quelques années après le précédent, s’axe toujours autour de la relation père-fils entre Kratos et Atreus, mais c’est sur ce dernier que l’accent est mis. Le Ragnarök, c’est à dire la fin du monde, arrive et il semble que la progéniture de notre dieu grec favori y joue un rôle central qui ne laisse pas Odin indifférent. Omniprésent, le dieu des dieux est souvent accompagné de Thor dont le design est aussi soigné qu’inventif.
De nouveau, le panthéon des dieux nordiques est exploré et l’histoire de nos deux compères avec Freya est loin d’être terminée. L’immersion est totale, la violence et la beauté des paysages, omniprésentes.
Mais son véritable point fort reste la narration qui, bien qu’un peu trop constante (on aimerait avoir quelques minutes de répit par moment), transporte et donne au titre de vrais airs de conte Hollywoodien. Mais, suffisamment rare pour être noté, GoW:R a une âme et ne se perd pas dans son budget stratosphérique. Le joueur ressent quelque chose et c’est bien là l’important.
C’est pour de vrai ?
Comme pour son aîné, les graphismes de ce God of War sont à tomber par terre. Des effets de lumière aux mouvements dans l’eau, il est fréquent de s’arrêter en chemin pour admirer les environs, le soin accordé aux détails reste absolument renversant.
Les musiques, de nouveau composées par le talentueux Bear McCreary sont de très bonne facture, peut-être légèrement moins mémorables et épiques que l’épisode précédent, mais néanmoins plus qu’appropriées et envoutantes.
Quelle violence
Kratos ne s’est pas mis aux concours de chatouilles et les affrontements sont encore plus jouissifs qu’auparavant. Certains ennemis ont droit à une mise à mort d’une brutalité sans nom, donnant un dynamisme rarement atteint dans ce type de jeu. Presque choquant mais toujours approprié, ces scènes rappellent que, au-delà de son rôle de père et d’ami de Mímir, Kratos est un être capable d’une violence énorme.
Les mécaniques de combat sont quant à elles encore plus poussées, demandant de s’adapter aux attaques élémentaires des ennemis, de jongler entre attaques au corps à corps et à distance, coups ennemis à parer ou inbloquables. Les affrontements deviennent de plus en plus épicés au fil du jeu, et demanderont parfois plusieurs essais avant de venir à bout de certains adversaires massifs.